L’industrie française des cosmétiques a enregistré un record d’exportations en 2021. En valeur, les exports ont atteint 16,2 milliards d’euros pour un solde de 12,9 milliards. La cosmétique fait partie des trois plus gros secteurs excédentaires en matière de commerce extérieur, derrière l’aéronautique et les vins et spiritueux. Emmanuel Guichard, délégué général de la Fédération des entreprises de la beauté (Febea), fait le bilan de 2021.
L’Usine Nouvelle. – Comment ont rebondi les exports du secteur des cosmétiques en 2021 ?
Emmanuel Guichard. – Nous avons exporté pour 16,2 milliards d’euros en 2021, contre 13,5 milliards en 2020, et 15,8 milliards en 2019. Le solde est passé de 12,2 milliards en 2019, à 10,3 milliards en 2020, et 12,9 milliards l’an dernier. Toute cette croissance relève du pur export, en s’appuyant sur la croissance des volumes et non sur des hausses de prix. Dans ce débat actuel sur la réindustrialisation, cela montre qu’on peut encore exporter plus, même pour des secteurs déjà très exportateurs comme celui des cosmétiques, qui écoule 60% de ses productions à l’international.